Thomas Ruyant, Morgan Lagravière, épaulés par le boat captain de l’Imoca FOR PEOPLE Ronan Deshayes et par Pierre Denjean (responsable Grément - accastillage) rallient Brest, ville départ de la Guyader Bermudes 1000 Race, en ce début de semaine, arrivée prévue jeudi matin ! 

Une nouvelle occasion de naviguer bord à bord avec l’autre Imoca de l’écurie TR Racing, FOR THE PLANET (ex LinkedOut) désormais skippé par le Britannique Sam Goodchild. 

 

Point commun des deux projets liés par un fort engagement sociétal, la prise en main de leurs montures respectives. Thomas, de son propre aveu, n’en est qu’aux balbutiements de sa découverte du plan Koch-Finot Conq récemment mis à l’eau. Sam, bien que sérieusement amariné par ses longues semaines dans le grand Sud à bord d’un Imoca dernière génération (Holcim-PRB), vient seulement de débuter son apprentissage à bord du plan Verdier FOR THE PLANET. 

Tout à la joie de découvertes heureuses révélées par les premières navigations, les deux hommes mesurent le chemin restant à parcourir avant d’atteindre ce niveau de connaissance et de maîtrise nécessaire pour entamer franchement la phase de performances. Les deux hommes avancent donc à pas feutrés, step by step, dans l’échange et la synergie bon enfant qui sied au Team. 

​

Thomas privilégie ainsi à très court terme la validation de son inscription à la Guyader Bermudes 1000 race, dont le départ sera donné dimanche prochain 7 mai. « S’assurer que tous les systèmes de mise en route du bateau satisfont à la jauge Imoca  a fait l'objet d'un gros travail de la part de l'équipe. » affirme-t’il. « Nous n’en sommes qu’aux premiers ressentis, aux premières impressions, et elles sont… très très bonnes. Je pense que le bateau est bien né. Il nous a déjà réservé beaucoup de très agréables surprises. Nous n’avons bien entendu pas connu toutes les allures ni toutes les forces de vent, mais le plaisir qu’il procure à la barre, au portant vmg, est déjà considérable. Un bateau qui se barre facilement est une promesse de performances quand il faudra se substituer aux pilotes. C’est aussi une source de confiance dans les réglages de ces même pilotes. Je pense que nous avons construit une superbe machine, avec un énorme potentiel. Il n’enfourne pas, ne décélère pas brutalement et donc ne s’arrête pas dans les vagues. Il peut maintenir des vitesses élevées dans la durée. Il mouille aussi très peu, et du fait de la forme du pont, évacue très vite l’eau générée par les vagues d’étrave. La carène est très tolérante, le bateau tape moins, et ménage ainsi les marins. Il nous tarde de nous mesurer à la concurrence. Le format de cette Guyader Bermudes 1000 est très attrayant, et très intéressant car il devrait nous offrir toutes les allures. Nous l’abordons avec beaucoup de précaution. L’essentiel sera de finir, de peaufiner les automatismes avec Momo (Morgan Lagravière ndlr), et à l’occasion, car nous sommes avant tout des compétiteurs, de se jauger par rapport à la concurrence. »