Convergences.
Sans se concerter d’aucune manière, les deux skippers de We Sail For People and Planet partagent spontanément les mêmes analyses et les mêmes sentiments à la veille du départ de la grande Classique Britannique, la Rolex Fastnet Race. Thomas Ruyant et Sam Goodchild, tous deux à pied d’oeuvre outre-manche, accompagnés de leurs équipes respectives et de leur co-skipper, Morgan Lagravière et Antoine Koch, s’imprègnent avec plaisir de l’ambiance si particulière des régates à l’anglaise, et laissent doucement monter la pression d’une course qui cumule les attraits, les difficultés et les motifs de tension.
A commencer peut-être par ce briefing météo de la mi-journée qui a confirmé ce que tous avaient déjà observé à l’étude des fichiers, la 50ème édition de ce sprint au départ de Cowes, en direction de Cherbourg via le phare du Fastnet (695 milles), s’annonce contrastée, entre un départ des plus tumultueux dans 25 noeuds de vent et plus, face au flux et à la mer, et un retour en Manche apparemment plus favorable, aux allures portatives sur une mer apaisée. S‘ajoutent naturellement les particularités de l’épreuve, un départ dans le Solent anglais, face aux canons de cuivre du Royal Yacht Squadron, sur un plan d’eau bouillonnant des étraves de pas moins de 450 unités. De quoi inspirer au régional de l’étape, le très pince sans rire Sam Goodchild, cette réflexion : « Nos bateaux n’ont pas été désignés pour régater dans un couloir de terre au milieu de 450 bateaux! » En clair, le spectacle visuel sera au rendez-vous demain samedi à 14 heures 20 « sharp », méticulosité Britannique oblige, et la tension maximale pour les duos à la manœuvre des 29 Imocas en lice. « Il faudra anticiper au maximum tous les scenarii de départ, le meilleur placement sur la ligne, avec la bonne combinaison de toile pour tenir jusqu’au passage des Needles. » renchérit Thomas. « La clé sera bien entendu de prendre le meilleur départ possible, bien dégagé de cette immense flotte, afin de ne pas avoir à gérer le trafic non seulement de nos concurrents de classe, mais de tous les bateaux engagés qui évolueront sur l’étroite zone de départ. » Les premières heures de course, jusqu’au passage au cap Lizard seront musclées, dans les rafales à plus de 30 noeuds et sur une mer qui ne cessera de se dégrader à l’avant d’un front en approche de la Cornouialle. « Ce n’est pas pour nous déplaire » soulignent de conserve Thomas et Sam. « La compétition nous manque, car la Guyader Bermudes race (remportée par FOR PEOPLE ) remonte à déjà plusieurs semaines » explique Ruyant. « Naviguer au près, dans la brise est un exercice intéressant pour nous jauger » L’observation du plan d’eau et de la concurrence sera à son maximum, comme le précise Sam. « Cette Rolex Fastnet race rassemble 29 Imocas, dont un certain nombre de nouveaux designs. Nous savons combien toutes les équipes ont travaillé fort pour progresser, et cette course, bien que courte et intense, a véritablement valeur de test pour connaitre l’état des forces en présence à 18 mois du Vendée Globe. »
Départ Rolex Fastnet race : Samedi 22 juillet à 14 h 20 (Française)
Pour suivre la course :
Tracking :
https://www.rolexfastnetrace.com/en/2023-tracking-player
Live - The start sequence on Saturday 22 July will be broadcast live and streamed on:
RORC Facebook: https://www.facebook.com/RoyalOceanRacingClub,
RORC YouTube: https://www.youtube.com/rorcracing
Race website: http://www.rolexfastnetrace.com/
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